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PUNTA DE AGUA

Punta de Agua est le troisième des 4 villages suivi par l'asbl sur la route entre Granada et Malacatoya.

 

Les dernières nouvelles

 

Fin 2014, le projet d’eau de Punta de Agua avait été « cédé » à un comité local de gestion de l’eau potable distinct de l’association. Ce comité devrait obtenir la reconnaissance CAPS mais ce n’est pas le cas actuellement. La pompe immergée du projet a été remplacée en 2016 après de nombreuses années de service. Ce remplacement avait été financé par Quetzal. Le comité actuel semble avoir une bonne dynamique. Il arrive bientôt au terme de son mandat.

 

Le nombre croissant de familles dans le village a pour impact une diminution de la quantité d’eau disponible pour chacun. Le projet est donc actuellement organisé sous forme de secteurs (plages horaires pour l’accès à l’eau) ; ceci aide à garantir une distribution équitable entre les bénéficiaires. Suite à la construction de la route, certaines parties des canalisations avaient été endommagées, des réparations ont été effectuées par les villageois. Pour cela des recherches (jusqu’à 1.5m de profondeur) ont dû être réalisées. Celles-ci ont permis de retrouver les 5 vannes de distributions des tuyauteries principales.

La problématique de la qualité de l’eau a été abordée avec le comité ; en effet, dans le cadre des investigations pour le projet de San Pedro, des analyses avaient été effectuées par Aquassistance fin 2014 et avaient mis en évidence la présence d’Arsenic en quantités supérieures aux normes actuelles (27 μg/l par rapport à 10μg/l). Ceci entre en contradiction avec l’information reçue par ce comité venant de ENACAL (société publique locale de distribution d’eau qui a à priori effectué également des analyses) ; et aurait confirmé au comité la potabilité de l’eau. Le comité ne dispose malheureusement pas des résultats de ces analyses. Une discussion avec le représentant de ENACAL nous a cependant fait comprendre que les normes de référence utilisées par ENCACAL pourraient être plus laxistes que les normes officielles (y compris la norme CAPRE reconnue au Nicaragua).

Nous avons transmis à titre d’information au comité de Punta de Agua les résultats d’analyse en notre possession. Les problèmes présents dans l’eau étant similaires à San Pedro, il pourrait être envisagé dans le futur d’utiliser l’expérience qui sera acquise à San Pedro afin d’améliorer les conditions de Punta de Agua (tenant en compte la nature fondamentalement différente des deux projets).

Une demande implicite a été présentée à Quetzal concernant leur souhait de réhabiliter le tank. Il existe cependant une divergence d’opinion technique entre le comité et Quetzal quant à la réelle exploitabilité de ce tank. De plus l’investissement nécessaire est actuellement hors de portée.

L’activité de pañuelos continue mais la qualité semble amoindrie.